Viva for Belgium – Je suis Charlie

En tant que citoyen belge, je constate que le non-respect de la démocratie n’est pas l’apanage des régimes dits dictatoriaux. Pourquoi le vote est-il obligatoire en Belgique? (Est-ce bien démocratique ?)
Pour cautionner le fait que les dirigeants du parti majoritaire au nord compte des sympathisants des théories d’extrême droite? Pour entériner légalement que le parti censé représenter les francophones récolte moins de vingt pour cent de leurs intentions de vote? Pour permettre la formation de coalitions gouvernementales au gré des intérêts politiques, plutôt que suivant l’avis ou les besoins réels des populations ?
Dans un état riche, où Bruxelles se revendique orgueilleusement “Capitale de l’Europe”, est-il bien raisonnable que trois animateurs d’une radio communautaire, doivent se mobiliser bénévolement en vue de sensibiliser leur audience à la précarité qui frappe une frange significative de la population?
La figure de proue de l’événement “Mons 2015, Capitale Européenne de la Culture” – l’installation “The Passenger” d’Arne Quinze – ne cesse de s’effondrer : Symbole prémonitoire et/ou véritable raison des insomnies du bourgmestre de la ville?
Les décideurs devraient comprendre, c’est urgent! L’engouement djihadiste attire de plus en plus de jeunes qui ne semblent pas issus de la noblesse, de la bourgeoisie ou de la “gauche caviar”!
Pour KANT, les membres de la société civile sont des citoyens et l’attribut juridique inséparable de leur essence est la liberté légale de n’obéir à aucune autre loi que celle à laquelle le citoyen a donné son assentiment, c’est le concept de l’égalité civile. L’État incarne donc, un souverain universel qui n’est autre que le peuple lui-même. « L’acte par lequel le peuple se constitue lui-même en un État est le contrat originaire d’après lequel tous au sein du peuple renoncent à leur liberté extérieure pour la recouvrer aussitôt en tant que membres d’une République. L’homme dans l’État a entièrement abandonné la liberté sauvage et sans loi pour se retrouver dans une dépendance légale, c’est-à-dire dans un état juridique, sa liberté en général, instantanée puisque cette dépendance procède de sa propre volonté législatrice. » La conception kantienne de l’État est donc fondée avant tout sur la souveraineté du peuple et sur le droit positif.
HEGEL avait défini l’histoire comme la progression de l’homme vers de plus hauts niveaux de rationalisme et de liberté, et ce processus avait un point final logique avec la réalisation de l’autonomie absolue de la conscience. Celle-ci pensait-il, était incarné dans l’État libéral moderne apparut en Europe à la suite de la Révolution française et en Amérique à la suite de l’indépendance des États-Unis. Lorsqu’il affirme dès 1806, au lendemain de la bataille d’Iéna, que l’histoire était terminée, il ne prétendait pas que l’État libéral était victorieux dans le monde entier, il disait simplement que les principes de liberté et d’égalité qui sous-tendent l’État libéral moderne avait été découverts et réalisés dans les pays les plus avancés, et qu’il n’y avait pas de principes ou de formes d’organisation sociale et politique alternatifs qui fussent supérieurs à ceux du libéralisme. Selon lui, la démocratie libérale était la seule forme d’organisation politique et sociale libre des « contradictions internes » inhérentes à tous les modèles connus jusque-là, contradictions qui conduisaient inévitablement ces modèles à leur déclin et à leur remplacement éventuel par d’autres formes plus élaborées.


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